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Voyage de 13 jours en Islande - Arngerðareyri - Nauteyrarlaug - Hólmavík - Drangsnes - Gvendarlaug

Samedi 04 mai

De Heydalur à Laugarhóll



Ce matin le temps est encore couvert.


Lorsque nous prenons notre petit déjeuner dans la salle commune de la ferme, nous voyons une petite boule grise qui s’approche, c’est un petit renard arctique. Stella lui apporte une petite gamelle avec de la nourriture et nous explique qu’il vient tous les matins chercher sa pitance avant de retourner vaquer à ses affaires.

Même le chien est habitué à cet invité et ne cherche pas à le poursuivre.


Ce qui m’inquiète un peu, c’est que la route [61] sur le site de Vegagerðin est indiquée en violet (difficult driving) avec un petit chasse-neige sur la partie qui traverse le plateau de Steingrimsfarðarheiði, et de l’autre côté, la route [60] est fermée, donc nous n’avons pas le choix il nous faut avancer, on avisera sur place.


Cette fois, nous empruntons la [633] sur la rive droite du Mjóifjörður. Nous passons devant la source de la ferme de Hörgslíð et arrivons bientôt en vue de Reykjanes. Nous suivons la piste qui fait le tour du Reykjarfjöður, où on croise quelques bornes assez amusantes.


Nous rejoignons la [61] et entamons le tout de l’Isafjörður. Nous scrutons la surface de l’eau à la recherche de nos baleines, mais il semble qu’elles aient déserté le fjord.


Nous nous arrêtons à la maison de Arngerðareyri. Une vieille maison qui ressemble à un château. Construite en 1928, elle fut une des plus belles d’Islande, mais elle était à l’abandon depuis 1966. Un couple d’allemand de passage l’a racheté et veut lui redonner sa splendeur d’antan. Les travaux ont commencé puisqu’elle est désormais équipée de fenêtres et de portes neuves.


La route s’éloigne du rivage pour grimper vers le Steingrimsfarðarheiði. Avant de poursuivre, nous bifurquons sur la [635], la rivière Hvannadalsá en encore encombrée par la neige.

Nous suivons la route jusqu’à Nauteyrarkirkja et prenons la piste qui nous conduit à Nauteyrarlaug.

Il tombe quelques gouttes et la température est un peu fraiche, mais cela ne nous empêche pas de nous prélasser  dans le bassin.


Nous pensions continuer vers la vallée glaciaire de Kaldalón et faire une petite randonnée vers le glacier Drangajökull, mais la route est encore fermée.


Nous reprenons notre route vers Hólmavík. La route semble dégagée, mais plus nous nous élevons plus les conditions deviennent difficiles. Le vent souffle la neige qui vient recouvrir la route.

Au niveau du col, les conditions empirent, sur environ 4km, nous avons énormément de mal à distinguer la route, tout est blanc, il n’y a plus de traces, et je suis obligé de me fier aux piquets jaunes qui bordent la route. Nous avançons doucement, je ne tiens pas à planter le véhicule dans un amas de neige, d'autant plus que nous n'avons vu encore aucune voiture depuis notre départ. Heureusement, en perdant un peu d’altitude, les conditions s’arrangent.

Avant le voyage, je me faisais surtout du souci pour la [60] mais finalement, c’est ici que nous aurons eu les plus mauvaises conditions.

En descendant, nous croisons un engin de déneigement qui monte vers le col, nous aurions dû trainer un peu plus à Nauteyrarlaug.


Nous arrivons enfin à Hólmavík, joli port de pêche. Nous faisons un petit tour du village et allons visiter le musée de la sorcellerie.

La région du Strandir est considérée comme une des principales régions d’Islande où se pratiquait la sorcellerie. Elle a connu au XVIIe siècle une importante chasse au sorciers, car en Islande, contrairement à nos contrées, l’usage de la sorcellerie était surtout l’œuvre des hommes.

Le musée recèle quelques exemples de pratiques surprenantes comme le nábrók, qui permettait de s’enrichir en dépeçant un cadavre ou l’utilisation du tilberi qui servait à voler le lait ou la laine du bétail.

Un livret en français est fourni à l’accueil (Pour en apprendre plus sur ces pratiques, vous pouvez le consulter sur notre page documentations).

Après cette visite, Nous rejoignons la [643], puis la [645] en direction de Drangsnes.


Le fond du Steingrímsfjörður est encore pris par les glaces.


Drangsnes s’étend tout en longueur sur les bords du fjord. Au centre du village, face à l’église se trouvent trois bassins d’eau chaude naturelle.

Suivant les consignes, nous allons donc nous doucher et nous changer dans les toilettes situées de l’autre côté de la route, et venons nous immerger dans la douce chaleur des hot-pots.

Face à nous s’étend un paysage magnifique.

Ensuite, nous poursuivons la route qui longe la côte pour rejoindre notre hébergement du soir : l’hôtel Laugarhóll.


L’hôtel héberge une dizaine d’étudiants en architecture de Reykjavik, venus dans le cadre d’un stage construire un abri en bois pour les touristes. Une jeune française faisant ces études en Islande dans le cadre du programme Erasmus fait partie du groupe.

Nous serons les seuls touristes à passer la nuit ici.

A côté de l’hôtel se trouve une piscine alimentée par une source naturelle et en contrebas l’ancien bassin de Gvendarlaug.

Un peu plus haut, deux anciennes maisons islandaises servent d’annexe au musée d’ Hólmavík, mais elles sont fermées.


Le temps se dégrade de plus en plus.


Kilométrage du jour :185 km

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