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Voyage de 13 jours en Islande - Reykjavik

Mercredi 08 mai

Visite de Reykjavik



Ce matin, le soleil brille de mille feux, la température est presque printanière.


Nous n’avons pas de programme vraiment particulier, juste partir à la découverte de Reykjavik, se mêler aux gens, juste vivre la ville.


Nous descendons vers le front de mer où se côtoient les immeubles à l’architecture moderne et les bâtiments anciens comme la maison Höfði.

Cette maison construite en 1909 qui fut le lieu de résidence du consul de France est devenue célèbre en 1996 lorsqu’elle fut le théâtre de la rencontre entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, qui sera le prélude à la fin de la guerre froide.

Il parait qu’elle est habitée par le fantôme d’une femme ayant commis un infanticide et qui s’y donna la mort.

Juste à côté se dresse le monument Öndvegissúlur, (Les piliers du trône) œuvre de Sigurjón Ólafsson.


Nous empruntons le chemin qui longe la mer, au loin, les sommets enneigés dominent le fjord d’un bleu intense où naviguent quelques bateaux.


Nous passons devant le monument « Partnership », offert en 1991 par Charles E.Codd ambassadeur en Islande et sa femme, pour célébrer cinquante années de relations diplomatiques entre les États-Unis et l’Islande. Réalisée par Pétur Bjarnason, elle représente le flux du Gulf Stream qui relie les deux pays. La même sculpture se retrouve à Coral Gables en Floride


Un peu plus loin, trône depuis 2011, l’Íslandsvarðan «Le Cairn de l'Islande", une sculpture d’Eyfells Johann


Nous arrivons devant Sólfarið « Le voyageur du soleil » œuvre de Jón Gunnar Árnason, qui scintille sous les rayons du soleil.


Plus loin se dresse la silhouette de verre de l’Harpa, la nouvelle salle de concert de Reykjavik, œuvre de l'artiste Olafur Eliasson et d’un cabinet d'architectes danois, inaugurée en 2011 après de nombreuses péripéties. Son architecture fait référence aux phénomènes naturels islandais et à la lumière particulière du pays. Elle est dotée de quatre salles de concerts qui évoquent, chacune, un élément naturel: l’eau, l’air, la terre et le feu.

Si l’intérieur assez sombre est un peu austère, l’extérieur se pare de reflets turquoise lorsque le soleil brille.

Mais, ce projet qui devait être beaucoup plus important à sa conception, reste pour les Islandais un monument symbole de la démesure des banquiers à l’origine de la crise financière islandaise.


Sur les quais, des panneaux racontent l’histoire du port, et on peut découvrir la locomotive Minør, construite en 1892. C’est une des deux locomotives utilisées jusqu’en 1928 pour sa construction. Cette année marque le centenaire de son arrivée en Islande, le 17 Avril 1913. la seconde est visible au musée Árbæjarsafn.

Juste à côté il y a une statue représentant deux marins.

Toute la flotte des navires des garde-côtes islandais est stationnée à quai.


Dans le vieux port un gros navire est au radoub.


La suite de note balade nous conduit jusqu’à la place de Austurvöllur, quasiment déserte.

Installé sur son piédestal, Jón Sigurðsson, semble toujours veiller à la destiné de l’Islande, face à lui, le bâtiment gris basalte, de Alþingishúsið, siège du Parlement islandais, et à côté, Domkirkja la plus ancienne église de Reykjavik construite sur ordre du roi danois Christian VII et achevée en 1796.


Sur les berges du lac Tjörnin, se presse une multitude de canards et de cygnes se livrant à quelques batailles pour profiter de la générosité des passants.


Dans les jardins, les gens s’affairent, les jonquilles et les myosotis rappellent que le printemps est là.


Nous parcourons les allées arborées du vieux cimetière de Reykjavik. Au pied de la stèle à la mémoire des marins français sur laquelle figure un extrait du livre de Pierre Loti « pêcheurs d’islande », un petit groupe de jeunes est en train de pique-niquer.


En remontant vers Laugarvegur, nous croiserons la silhouette massif de « Vatnsberinn » (le porteur d’eau), œuvre de Ásmundur Sveinsson, qui rend hommage aux miséreux qui étaient chargés d’alimenter en eau les différentes maisons de Reykjavik.


En haut de la colline Arnahóll, Ingólfur, Árnason domine la ville qu’il fonda en 874.


Un bâtiment relativement banal, Stjornarraðið, est le siège du gouvernement islandais. Construit en 1771, il a été utilisé comme prison jusqu’en 1816.

Deux statues du sculpteur Einar Jónsson trônent devant le bâtiment, Une représente le roi du Danemark Christian IX remettant la  première constitution de l'Islande en 1874 et l'autre représente Hannes Hafstein, premier ministre islandais en 1904.


Nous remontons ensuite Laugavegur, la principale artère commerçante de Reykjavik, bordée de magasins de toutes natures et de nombreux cafés.


Un petit square qui semble être le temple du street-art, sert de lieu de rendez-vous à la jeunesse de Reykjavik. Ils sont assez nombreux, installés à discuter ou à faire du skate.


Pour rejoindre notre studio, nous passons devant Hallgrímskirkja.


Ce soir nous avons décidé d’aller diner au  Sægreifinn, un restaurant ancien et convivial installé sur le port. Sa Lobster soup, annoncée comme étant la meilleure du monde est très renommée ainsi que ses brochettes de poissons.

L’intérieur, décoré de vieilles photos, de filets de pêche et d’un petit phoque empaillé, comporte plusieurs rangées de grandes tables en bois  avec des bidons faisant office de tabourets.

Un drapeau français est accroché à côté d’un panneau relatant l’histoire du commandant Charcot.

Dans une armoire réfrigérée sont exposées des brochettes de différentes espèces de poisson, il y en a aussi à la baleine.( elles sont a priori élaborées avec de la viande de baleine de Minke qui est une espèce non menacée), Une fois votre choix fait il suffit de l’indiquer à la caisse et on vous appelle dès que votre commande est prête. Très simple, mais vraiment délicieux et sans chichi.

L'ETAPE EN IMAGES

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