Mercredi 22 juillet
De Höfn à Egilsstaðir
Ce matin le soleil à l'air de vouloir s'inviter.
Aujourd'hui nous avons prévu de rejoindre Egilsstaðir avec une petite incursion à l'intérieur des terres.
Nous prenons la route n°1 en direction de Djúpivogur. Après avoir passé une plaine alluvionnaire, La route se faufile entre d'imposantes montagnes et la mer, sous le soleil, les paysages sont vraiment magnifiques.
Bientôt nous arrivons au phare de Hvalnes où nous faisons une petite halte pour admirer la côte.
La route se poursuit toujours au plus près de la mer, les paysages nous rappellent un peu ceux de Bretagne, les montagnes en plus.
En longeant la côte du fjord de Berufjörður au niveau de Urðarteigur, nous pouvons apercevoir au milieu de l'eau ce qui semble être une installation de pisciculture.
Nous quittons le bord de mer et la route n°1 pour couper par la piste [939] qui s'élève assez rapidement sur les hauteurs.
Changement radical de paysage. Ici nous retrouvons un monde minéral agrémenté par des tapis de mousse verte et des cascades et plus haut en arrivant sur le plateau par quelques névés.
Un petit nuage vient nous rappeler que nous sommes en Islande.
La piste redescend alors doucement pour rejoindre de nouveau la route n°1, et alors que nous allons arriver à l'intersection, trois individus laineux nous bloquent le passage. Un peu dédaigneux, sans un regard ils continuent de lécher la piste. Seul un petit coup de klaxon finira par leur faire comprendre que nous voudrions bien passer.
Nous retrouvons donc la route n°1 pour un petit moment, puis nous prenons la [931] vers le Lagarfljót (aussi appelé Lögurinn) et Hallormsstadur.
La route traverse alors LA forêt d'Islande. Çaa fait une impression bizarre de rouler au milieu d'une vraie forêt après avoir parcouru tant de kilomètres uniquement au milieu de champs de laves et de prairies.
Nous jetons un oeil sans succès pour essayer d'apercevoir le monstre hantant les eaux du lac.
Après avoir traversé la rivière, nous arrivons au parking de Hengifoss.
Les nuages qui sont toujours présents laissent parfois échapper quelques gouttes.
Nous empruntons le sentier qui s'élève en longeant la rivière. Après environ 1/2h de marche, on découvre la cascade de Litlanesfoss que le chemin domine et on aperçoit au loin celle de Hengifoss.
La cascade haute d'une trentaine de mètres jaillit au milieu de colonnes de basalte de couleur brune.
Encore une 1/2h d'effort à travers les prairies verdoyantes et la cascade d'Hengifoss s'offre à nous.
Haute de 118m, elle est située au milieu d'un cirque de basalte veiné de strates d'argile de couleur rouge.
Si on n'a pas peur de se mouiller, le sentier se poursuit jusqu'au pied de la chute, mais la vue est moins belle.
De retour au parking, nous continuons vers le sud et prenons la [910] maintenant goudronnée depuis la construction du très controversé barrage de Kárahnjúkar.
La route traverse de grandes étendues de landes parsemées de petits lacs avec en toile de fond le mont Snaefell, enneigé.
Le ciel se fait de plus en plus menaçant.
Finalement, nous arrivons au panneau nous indiquant notre destination : Laugarfell.
Environ trois ou quatre kilomètres de piste, deux petits gués à franchir et nous voici arrivé aux petites cabanes.
L'objet de nos désirs devrait se trouver à proximité, et effectivement il est bien là à quelques mètres des cabanes : le bassin de la source chaude.
Hélas, trois fois hélas, le propriétaire n'avait pas dû payer sa facture de géothermie, car l'eau du bassin est en fait plutôt tiède et n'incite pas à la baignade surtout si on considère la température extérieure qui est un peu fraîche.
Déçus, nous reprenons notre route vers Egilsstaðir, en longeant cette fois la rive gauche du lac, où nous arriverons sous un rayon de soleil.
Nous traversons rapidement la ville pour rejoindre notre ferme Eyvindará II by Egilsstaðir située un peu plus au nord.
Kilométrage du jour : 325 km
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