Lundi 06 mai
De Steindórsstaðir à Efstidalur
Ce matin, le soleil est présent. Une belle journée s’annonce.
Après la [517], nous suivons la [50] qui traverse une grande plaine, avec en toile de fond le glacier du Langjökull, nappé d’une mer de nuage.
Par moment la route est bordée par des conduites qui acheminent l’eau de Deildartunguhver vers Borgarnes et Akranes.
Nous rejoignons bientôt le Borgarfjörður et la route n°1.
Nous la quittons pour prendre la [47] et découvrir le Hvalfjörður. Les eaux d’un bleu profond sont dominées par des sommets enneigés.
Dans le fjord, on trouve les vestiges d'une des plus grande station baleinière des années 80.
Durant la seconde guerre mondiale, les marines britanniques et américaines y avaient installé une base.
Sur les berges se dresse l’église de Saurbær, qui comme la cathédrale de Reykjavik est dédié au pasteur et écrivain islandais du XVIIe siècle Hallgrimur Péturson qui vécu ici entre 1651 et 1669.
Les pointes du Botnssúlur se dressent au fond du fjord.
Une piste s’enfonce dans la vallée de la Botnsá jusqu’à un parking qui marque le départ de la randonnée qui mène à la cascade de Glymur.
Cette cascade qui a été longtemps considérée comme la plus haute d’Islande, s’est fait ravir la première place du podium par la découverte récente de Morsárfoss dans les contreforts du Vatnajökull.
Après avoir passé une petite barrière, le sentier se dirige vers la rivière, des points jaunes indiquent le chemin.
On traverse un ressaut à travers une cavité et on rejoint le lit de la rivière. Là, normalement un tronc d’arbre et un câble métallique permettent de la franchir.
Si le câble est bien là, le tronc lui repose sur l’autre berge, il a dû être retiré pour éviter qu’il soit emporté pendant l’hiver.
Nous cherchons en vain un autre passage.
Après avoir sondé la profondeur, nous décidons de traverser la rivière en nous tenant au câble. Le courant est raisonnable et la température de l’eau idéale pour le pastis.
Je vais faire un test sans sac pour voir si ça passe.
Je retire donc chaussures et pantalon et c'est parti.
L’eau m’arrive un peu au dessus des genoux, c’est froid, mais supportable si on ne traine pas.
Nous passons chacun notre tour, séchage rapide avec les moyens du bord, on remet pantalon et chaussures et nous voilà prêt.
Le sentier s'élève très rapidement sur le flanc de la gorge, des cordes facilitent la progression, et débouche sur le plateau.
Le sentier est moins raide, mais présente encore quelques passages escarpés. (Faire attention avec des enfants).
Tout au lond de la montée, nous avons une vue splendide sur l’Hvalfjörður.
Nous passons à côté d’orgues basaltiques et finissons par arriver à un point de vue d’où on découvre la cascade et ses falaises peuplées d’oiseaux.
La cascade est encore gelée en partie et, du fait de sa hauteur, Il est difficile de la voir en entier.
Il est possible normalement de revenir au parking en passant par l’autre rive en montant plus haut et en franchissant la rivière à gué au-dessus de la cascade, mais, na sachant pas si la rivière pouvait être franchie facilement, nous avons préféré assurer en revenant par le même chemin. (Là au moins il y a le câble pour s’équilibrer).
Nous poursuivons le tour du fjord et prenons la [48] pour rejoindre Þingvellir.
Nous nous arrêtons sur le parking qui domine le site et qui réserve une très belle vue sur le lac.
C’est la première fois que nous le découvrons sous le soleil.
Nous continuons par la [36] en direction de Laugarvatn.
Ce soir nous avons prévu de dormir à la ferme de Efstidalur, mais il est encore tôt, nous décidons donc de partir à la recherche de la cascade de Brúarfoss qui en est très proche.
L’accès au lotissement qui est le long de la rivière est fermé par une barrière. Nous garons la voiture et finissons à pied. Le petit plan que j’avais préparé est bien utile, car la cascade n’est pas indiquée.
Le soleil est un peu bas pour que l’eau ait cette couleur bleu intense si caractéristique, mais la cascade et le paysage alentour sont vraiment magnifiques.
Nous rejoignons la ferme, où nous serons logés dans un charmant bungalow en bois (les mêmes qu’à la ferme de Vogafjós à Mývatn).
Les seuls autres hôtes sont un couple de Français, apiculteurs dans le sud de la France, qui voyagent avec leur petite fille et avec qui nous partagerons nos impressions de voyage.
Kilométrage du jour : 195 km
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