Voyage de 11 jours en Islande

Vendredi 27 mai

De Atlavík à Skjöldólfsstaðir

Bien que quelques gouttes soient venues nous inquiéter cette nuit, ce matin, ce matin il ne pleut pas. Le ciel est encore un peu nuageux, mais les sommets sont dégagés.

La météo annonce des éclaircies du côté de Bakkagerði.

Alors que nous remontons la route 931, un troupeau de rennes traverse la route. Cette fois ce sont de superbes spécimens adultes, avec des bois.

Nous continuons par la 94. Nous faisons une halte au petit kiosque vert situé le long de la route, qui abrite un distributeur de boissons et de sucreries. La porte est ouverte, mais il ne fonctionne pas.

Nous repartons et nous arrêtons dans la montée du col de Vatnsskarð, afin de faire la randonnée vers le site de Stórurð, composé de gros blocs de tuf, posés au milieu de petits étangs verts.

Il reste encore beaucoup de neige. Quelques piquets semblent indiquer le chemin, mais il n’y a pas de traces de passage récent. Après avoir traversé la rivière sur un pont de neige incertain, nous nous élevons doucement le long de la vallée de Rjúpnafell. Nous traversons plusieurs névés, en évitons certains qui semblent très instables. Hélas nous n’irons pas au bout de cette randonnée, préférant faire demi-tour, ne jugeant pas le terrain assez sûr.

Nous poursuivons vers le village de Bakkagerði, le long de la route, après Njarðvik, nous passons à côté de la croix de Njarðvikurskriður, cette pente d’éboulis qui rendait autrefois le passage dangereux étant située sur les terres de Naddi, créature mi-animal mi-homme qui s’attaquait aux voyageurs une fois la nuit tombée. Un fermier, Jón Bjarnason, réussi à vaincre la créature après une longue bataille et une croix fut érigée en 1308 pour en marquer l’endroit. Depuis elle a été remplacée plusieurs fois mais elle porte toujours la même inscription en latin : EFFIGIEM CHRISTI QUI TRANSIS PRONUS HONORA: ANNO MCCCVI.

Arrivé à Bakkagerði, nous poursuivons vers le port et l’îlot d’Hafnarhólmi où l’on peut observer de nombreux oiseaux de mer dont les macareux.

Peut-être sommes-nous trop tôt dans la journée, mais il n’y a pas un seul macareux, pourtant une pancarte annonce qu’ils sont arrivés vers mi-avril. Seuls quelques mouettes tridactyles nichent aux creux des rochers.

Nous décidons de revenir au village, puis nous suivons la piste 974 jusqu’à la ferme de Hvannstóð. Au-delà, elle est encore fermée à la circulation.

Avant de quitter Bakkagerði, nous repassons au port, et là, surprise quelques macareux sont de retour et font le spectacle.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons de nouveau au petit kiosque, cette fois, il fonctionne.

Le distributeur se met en route avec un détecteur de présence, il suffit d’attendre un peu et de choisir son produit, en l’occurrence, une petite boite des célèbres pastilles ÓPAL.

Nous passons Egilsstaðir et continuons la route n°1 jusqu’à la guesthouse Skjöldólfsstaðir, qui offre également des emplacements de camping.

Nous finirons la journée à nous détendre dans les eaux chaudes du hotpot de la guesthouse.

Kilométrage du jour : 260km