Dimanche 15 mars
Arrivée à Mývatn
Ce matin le ciel est un peu couvert.
L’hôtel Natura étant situé à l’opposé du terminal d’embarquement de AIR ICELAND CONNECT, nous devons faire appel à un taxi pour le rejoindre, les transports en commun ne circulant pas à cette heure le dimanche matin.
Lorsque nous arrivons, le terminal est encore fermé. Il n’ouvre qu’à 7h30.
Nous attendons qu’un employé arrive pour nous ouvrir les portes.
Des bouteilles de gel hydroalcoolique sont installées à plusieurs endroits du terminal, à la disposition des personnes.
Les passagers arrivent petit à petit. La plupart doit faire partie d’un orchestre, puisqu’ils sont tous accompagnés de leur instrument.
L’avion est un bimoteur à hélice d’une capacité d’environ 70 personnes.
L’embarquement s’effectue rapidement et nous survolons bientôt la ville de Reykjavik. Le réseau routier forme des dessins géométriques dans la neige.
Après environ un quart d’heure de vol, l’avion fait demi-tour et revient sur Reykjavik.
Nous nous posons sur le tarmac et le personnel nous invite à regagner la salle d’embarquement.
Nous n’aurons pas trop d’explication sur la raison de se retour.
Après une heure d'attente, nous sommes conviés à embarquer de nouveau, notre précédent avion est immobilisé sur la piste et c’est dans un nouvel appareil que nous prenons place.
Cette fois le vol se passe sans encombre jusqu’à Akureyri, où nous attend un ciel ensoleillé avec quelques nuages.
Nous sommes quasiment les seuls à avoir des bagages à récupérer.
Après avoir pris possession de nos bagages, j’appelle l’employé de GEYSIR pour qu’il vienne nous prendre à l’aéroport, en effet, leur agence est située au centre de Akureyri.
Un petit quart d’heure après, nous roulons en direction de l’agence où nous ferons les papiers de location. Le véhicule affiche un peu plus de 118000 km au compteur mais semble en bon état.
Avant de quitter Akureyri, nous passons par le supermarché NETTO, pour y faire les provisions.
Gel hydroalcoolique et gants sont mis à disposition des clients à l’entrée du magasin.
Nous jetons un petit coup d’œil sur les conditions de circulation jusqu’à Mývatn, la route est annoncée glissante avec présence de neige poudreuse.
Nous enregistrons le véhicule et notre carte bancaire sur le site du tunnel de Vadlaheidargöng.
Ce nouveau tunnel permet d’éviter le col de Víkurskarð qui est souvent bloqué par la neige.
Le tunnel est payant (1500 ISK), mais il n’y a pas de barrière de péage, la plaque d’immatriculation est enregistrée. Il est impératif de payer la traversée dans les 3 heures suivant le passage, sinon la facture majorée est adressée au propriétaire du véhicule, en l’occurrence l’agence de location, qui ne se gêne pas pour y ajouter des frais de gestion supplémentaires, du coup la facture finit par être lourde. De nombreux touristes se sont fait piéger, aussi il est préférable d’enregistrer son véhicule au préalable.
Une fois passé le tunnel, changement complet de temps, le vent commence à souffler, soulevant la neige.
Plus nous nous dirigeons vers Mývatn, plus le vent redouble de force, en fonction du relief des congères commencent à se former sur la route, nous obligeant à rouler au ralenti.
Plus on se rapproche de Goðafoss, plus la visibilité est réduite, nous suivons pendant un certain temps un engin qui dégage la route, mais il ne tarde pas à s’arrêter.
Une fois passé le pont sur la Skjálfandafljót, la route est recouverte d’une couche d’environ 20cm à 30cm de neige soufflée et nous ne distinguons que très difficilement les jalons sur le bas-côté.
Je pars en reconnaissance à pied pour voir si les conditions s’améliorent un peu plus loin. Après quelques centaines de mètres, je croise une autre personne en sens inverse qui elle aussi venait en reconnaissance. Elle me confirme que la hauteur de neige s’atténue un peu plus loin, je reviens à la voiture et nous poursuivons notre route.
Une fois passé le croisement avec la 845, les conditions deviennent moins difficiles, il n’y a pratiquement plus de neige poudreuse sur la route et nous pouvons rouler plus sereinement, il faut juste faire attention aux congères qui se sont formées çà et là.
Nous bifurquons sur la 848, pour rejoindre Skútustaðir où nous avons réservé notre hébergement.
Le propriétaire est devant sa maison lorsque nous arrivons, il nous fait une rapide visite du cottage, et nous prenons possession de notre nouvelle demeure pour la semaine à venir.
Une fois posé, je consulte de nouveau le site de Vegagerðin, et m’aperçoit que la route est maintenant fermée entre la 845 et Akureyri. Nous avons eu de la chance de passer.
Une fois nos affaires rangées, nous irons faire une petite reconnaissance à pied vers les pseudos-cratères.
Kilométrage du jour : 73 km
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