Vendredi 17 juillet
De Keflavik à Selfoss
Ça y est, le grand jour est enfin arrivé.
Nous quittons Roissy par le vol de 8h00 qui nous dépose trois heures et demie plus tard sur le tarmac de l'aéroport de Keflavik où nous accueille un temps couvert.
Le décalage horaire jouant en notre faveur, nous récupérons deux heures de temps supplémentaires pour partir à la découverte de ces nouveaux paysages tant désirés.
Le temps de changer nos euros contre des couronnes au bureau de change de l'aéroport et nous rejoignons le comptoir AVIS afin de récupérer notre véhicule.
Une fois les formalités de location remplies nous prenons possession du Jimmy qui nous avait été réservé.
Après contrôle du véhicule, il s'avère que les pneus sont plus qu'usés, la limite du témoin d'usure est même dépassée.
Retour au comptoir, discussion avec la personne de chez AVIS et finalement nous récupérons les clés d'un Grand Vitara qui vient juste de rentrer.
Cette fois c'est bon, le véhicule est en meilleur état, un peu poussiéreux, mais qu'importe.
Hop, les bagages sont chargés et direction le Bonus de Njardvik pour acheter un peu de ravitaillement.
Sitôt le ravitaillement fait, nous prenons la [44] en direction de la côte, nous poursuivons par la [425] à travers un paysage de désolation, un peu triste. Sur la gauche on peut observer la faille qui sépare la plaque américaine de la plaque eurasienne et qui est à cet endroit enjambée symboliquement par une passerelle qui porte le nom de "Pont entre les deux continents".
Un peu plus loin, la route passe à proximité du site de Gunnuhver qui est un des endroits les plus chauds du Sud-Ouest de l'Islande et où l'on peut observer des marmites de boues. Manque de chance, le site est interdit d'accès pour cause de dangerosité.
Nous traversons le petit port de Grindavik et ses maisons colorées et continuons par la [427] et la [42] notre route vers Krýsuvík après avoir vainement cherché la piste qui permet de rejoindre la falaise de Krýsuvíkurberg (la falaise aux oiseaux).
Sur le bord de la route, nous nous arrêtons pour une visite de la petite église en bois de Krýsuvíkurkirkja.
Nous arrivons sur le parking du site de Seltún à proximité de la ferme de Krýsuvík où un sentier équipé de passerelles en bois permet de visiter ce site géothermique où l'on peut observer des solfatares, des marmites de boues dont une gigantesque juste en bordure de la route.
A proximité se trouve un troupeau de chevaux islandais qui paissent tranquillement.
Nous poursuivons un peu la [42] afin de rejoindre les berges du lac de Kleifarvatn qui est le plus grand lac de la péninsule et dont le niveau varie en fonction de l'activité sismique.
On le dit même habité par un monstre marin mi-baleine mi serpent, mais ce jour-là il se faisait discret.
Une fois en avoir pris plein les yeux et les narines, nous revenons sur nos pas et reprenons notre route par la [38] jusqu'à la petite ville de Hveragerði qui a la particularité d'être construite sur un site géothermique.
La chaleur du sol est utilisée pour les cultures sous serres.
Outre l'aire géothermique située au centre-ville, on peut explorer la colline située derrière le lycée horticole où l'on peut voir quelques fumerolles et marmites de boues.
Hélas il est un peu tard pour partir en randonnée vers les sources d'eau chaude de la vallée de Reykjadalur.
Cette première journée étant déjà bien remplie nous rejoignons la ferme Hjarðarból in Ölfus située à mi-chemin entre Hveragerði et Selfoss où nous devons passer notre première nuit.
Kilométrage du jour : 176 kms
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