Samedi 18 juillet
De Selfoss à Vík
Réveil sous un temps plutôt maussade.
Après un petit déjeuner copieux et varié comme on trouve en Islande, nous quittons notre ferme et poursuivons notre périple par la route n°1 en direction de Vik.
Une petite bifurcation sur la [249] pour rejoindre le parking de la cascade de Seljalandsfoss.
La petite pluie fine qui s'est mise à tomber nous oblige à enfiler nos sur pantalons de pluie et nos vestes imperméables, avant d'emprunter le sentier qui mène au pied de la cascade qui n'est pas très large, mais haute d'une cinquantaine de mètres.
Le sentier continue à flanc et permet même de passer derrière le rideau d'eau de la chute, le terrain est un peu glissant et il vaut mieux éviter de courir.
En poursuivant le chemin jusqu'au bout du camping on peut découvrir, cachée au fond d'une faille étroite la cascade de Glùfrafoss, le seul accès est le lit de la rivière et donc, si l'envie vous prend d'aller l'admirer de près, il faudra vous mouiller les pieds sur une dizaine de mètres.
Nous reprenons la route n°1 et après quelques kilomètres nous arrivons à la cascade de Skógáfoss.
Celle-ci est beaucoup plus impressionnante que les précédentes. La rivière Skógá se jette d'une falaise haute d'une soixantaine de mètres en formant une chute large d'une vingtaine de mètres.
D'après une légende, un des premiers colons d'Islande Þrasi Þórólfsson y aurait déposé autrefois un trésor qui serait toujours là.
Les jours de beau temps, un arc en ciel se forme au pied de la chute.(nous n'avons pas pu vérifier)
Un sentier un peu raide et équipé de marches s'élève sur la rive gauche de la rivière et permet d'accéder rapidement au sommet de la chute. Ce sentier continue ensuite en longeant la rivière et rejoint via le col de Fimmvörlaðuháls la vallée de Þórsmök, randonnée assez longue et fatigante.
Après une petite collation dans la voiture, nous reprenons la route n°1 que nous quittons assez rapidement pour rejoindre par la [221] la langue glaciaire du Solheimajökull.
A partir du parking, on peut accéder facilement au glacier et même faire quelques pas prudents dessus.
Pour ceux qui veulent s'aventurer un peu plus loin, des compagnies spécialisées organisent des randonnées sur le glacier avec crampons et piolets.
Le paysage alentour est magnifique, les mousses vertes tranchent sur les roches foncées, dépaysement assuré.
Retour sur la route n°1 puis nous empruntons la [218] qui conduit en quelques kilomètres vers les falaises et le phare de Dyrhólæy.
Nous stationnons sur le parking du bas au bout de la piste et partons à la découverte de l'oiseau emblématique d'ici : les macareux.
Nous pouvons en apercevoir quelques-uns, accrochés à la falaise, mais ils restent quand même assez éloignés. Un panonceau limite l'accès au bord de la falaise aux personnes afin de ne pas les déranger.
Nous arrivons quand même à faire quelques photos.
Puis nous reprenons la piste et bifurquons vers le haut du promontoire et le phare.
D'en haut la vue est splendide et permet d'admirer les immenses étendues de sable noir où l'écume des vagues vient mourir ainsi que l'arche volcanique d'où vient le nom de ce promontoire : l'île avec la porte dans les collines.
Après une balade sur le haut de la falaise un petit arrêt à Skeiðflatarkirkja et nous passons à la ferme Steig in Mýrdalur, où nous devons dormir ce soir, pour y déposer quelques affaires puis nous reprenons la route pour accéder par la [215] à la plage de Reynisfjara.
Cette plage avec ces pitons de lave noire caractéristiques aurait été élue parmi les dix plus belles plages du monde. Nous n'avons pas vu les autres, mais c'est vrai que celle-ci a quelque chose de magique, peut-être est-ce le contraste entre le sable et la mer et le fait de s'y trouver quasiment seuls.
Ces aiguilles, les Reynisdrangar seraient en fait trois trolls essayant de ramener un bateau échoué qui surpris par le lever du jour se seraient transformés en pierre.
Dans la falaise qui surplombe la plage s'ouvre une vaste caverne entourée de superbes orgues basaltiques.
Nous finirons cette journée par une petite visite au village de Vik que le soleil vient enfin saluer, plus loin on aperçoit la petite église construite sur une colline un peu à l'écart du village et dont le toit rouge se détache sur le vert des montagnes environnantes.
Kilométrage du jour : 218 km
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