Histoire de l'Islande
Géologie de l'Islande
Généralités sur l'Islande
Les différentes régions de l'Islande
Documentations sur l'Islande
Nos voyages en Islande
Islande en poche - Préparer son voyage en Islande
Bildudalur - Isafjörður
Suður-Bár - Bjarkarholt
Avertissement
Contact
Histoire de l'Islande
Géologie de l'Islande
Généralités sur l'Islande
Les différentes régions de l'Islande
Documentations sur l'Islande
Préparation voyage en Islande 2009
Préparation voyage en Islande 2011
Préparation voyage en Islande 2013
Préparation voyage en Islande 2015
Préparation voyage en Islande 2016
Préparation voyage en Islande 2018

Préparation voyage en Islande nouvel an 2019
Préparation voyage en Islande 2020
Préparation voyage en Islande 2022

Voyage de 13 jours en Islande - Hellulaug - Kleifabúi - Saurbær - Látrabjarg - Hnjótur - Garðar BA 64 - Pollurinn

Mardi 30 avril

De Bjarkarholt à Bildudalur



Ce matin le soleil est au rendez-vous.

N’ayant pas accès à internet, nous n’avons pas d’information sur les conditions de circulation.

Nous devrons attendre d’être à Bilduladur.

Au cas où les routes seraient encore fermées, je préfère faire un petit détour vers Hellulaug ce matin.


Nous remontons donc la [62] en direction du Vatnsfjörður. Peu après la station-service de Flókalundur, nous nous arrêtons sur le petit parking. La source est juste en contrebas, face aux eaux du fjord.

Le niveau du bassin est assez bas, mais permet quand même la baignade.

Après avoir profité de ce bain matinal, nous reprenons notre route, cette fois vers l’Ouest.


La route s’élève vers les hauteurs de Kleifaheiði, le paysage change, la neige se fait de plus en plus présente.

Juste au début de la descente vers l’Ósafjörður, une statue de pierre - Kleifabúi - monte la garde. Elle a été construite en 1947, par les ouvriers qui travaillaient sur la route pour fêter la fin de la partie la plus difficile. A l’origine, l’homme était censé tenir une pelle, c’est pourquoi  un de ses bras dépasse

Ne pas oublier de le saluer en arrivant et en partant sinon la malchance s’abattra sur vous.


Après une descente assez raide, nous rejoignons l'Ósafjörður. Nous empruntons alors la [612] puis bifurquons sur la [614] en direction de Rauðisandur. La piste s’élève sur le plateau sur lequel sont accrochés quelques nuages. Bientôt, un petit grésil se met à tomber.

Nous poursuivons la route, passons devant la petite église de Saurbær, toute habillée de noir avec son toit rouge, et arrivons à son terminus : la ferme de Lambavatn.

La mer est assez haute et cache en partie les grandes étendues de sable aux couleurs dorées.

Nous en aurons un léger aperçu à travers quelques percées dans les nuages.


Nous revenons sur la [612] et poursuivons vers les falaises de Látrabjarg.

Le soleil est de nouveau avec nous. Près du Sauðlauksdalsvatn, la route traverse une grande étendue de sable blond avant de s’enfoncer dans les terres.

Nous faisons une halte au musée de Hnjótur. Créé par Egill Ólafsson, un fermier qui a passé une grande partie de sa vie à collecter divers objets et articles d'importance historique locale et nationale. Le musée traite également de l’histoire de l’aviation en Islande. On peut y voir notamment un vieux bateau viking et un vieil Antonov russe.

Le musée étant encore fermé, nous nous contenterons d’un petit tour extérieur où se trouvent quelques épaves de bateaux et celle d’un Douglas C117 des forces navales américaines.

Sur une colline au dessus du musée a été construit un monument dédié à ceux qui ont péri en mer sur les côtes de Látrabjarg.


La route traverse ensuite le plateau, passe à proximité de la très belle plage de Breiðavik et rejoint enfin la pointe la plus occidentale d’Europe.

Ces falaises qui sont les plus hautes d'Islande, longues de 14 kilomètres avec une hauteur atteignant 440m, elles sont très réputées auprès des ornithologues.

Une multitude d’oiseaux niche sur les à-pic.

A cette saison nous avons pu contempler quelques colonies de mouettes tridactyles, de pingouins torda, de guillemots de Brünnich.

Hélas, les macareux qui sont habituellement nombreux sur ces falaises ne sont toujours pas là. La faute à un hiver qui n’en finit pas.


Sur la route du retour, un peu avant de rejoindre la [62], nous nous arrêtons sur la plage où s’est échoué le Garðar BA 64 en 1981.

Ancien navire norvégien construit en 1912, utilisé comme baleinier, il fut racheté en 1945 par une compagnie Islandaise pour la pêche traditionnelle. Ce serait le plus ancien navire construit en acier ayant fréquenté les eaux Islandaises.


La route [62] longe le Patreksfjörður jusqu’à la ville éponyme. Ensuite devenue [63], elle s’élève rapidement sur le plateau. La descente vers Tálknafjörður est rapide.

Nous quittons la [63] pour suivre la [617] et rejoindre Tálknafjörður. Sur les berges du fjord, on observe des étendues de mousse verte.

Nous poursuivons un peu après le village pour rejoindre la source de Pollurinn.

Un Islandais assez âgé et ayant quelques difficultés pour marcher arrive en même temps que nous.

Nous partagerons donc ce bain avec lui. Je pense qu’il doit venir tous les jours se détendre.


Après avoir bien profité de la source, nous reprenons notre périple vers Bildudalur.

Sur le plateau de Tunguheiði, nous retrouvons les paysages de neige et arrivons bientôt en vue de l'Arnarfjörður. Le spectacle est magnifique.

Ce soir nous devons dormir à l’auberge de jeunesse qui est située sur le port.

Le bâtiment est ouvert, mais il n’y a personne, je passe un petit coup de fil et une femme arrive un peu plus tard pour nous montrer notre chambre. Nous ne serons pas importunés par les voisins, nous sommes les seuls occupants.

Nous nous connectons au site de Vegagerðin, les routes [63] et [60] entre Bildudalur et Þingery sont indiquées en jaune, « Spot of Ice » donc ouvertes à la circulation même si un peu glissantes. Nous verrons ça demain.


Kilométrage du jour : 250km

  

L'ETAPE EN IMAGES

Jour suivant

Jour précédent