Lundi 29 avril
De Suður-Bár à Bjarkarholt
Ce matin le ciel est encore couvert, mais on aperçoit des trouées de ciel bleu.
Nous devons prendre le ferry Baldur vers les fjords de l’Ouest à 15h, ce qui nous laisse le temps de visiter la côte nord de la péninsule.
Un coup d’œil sur le site de Vegagerðin les routes [63] et [60] entre Bildudalur et Þingery sont encore fermées. Espérons que cela ne durera pas.
Nous commencerons par une petite visite du port de Grundafjörður. La pêche reste l’activité principale de cette petite ville.
Nous prendrons ensuite la (54] et la [574] en direction de Ólafsvík.
A l’entrée du village se trouve exposé un bateau. Il s’agit du Swann qui après avoir navigué pendant plus de 115 ans entre l’Islande l’Europe s’est échoué en 1893 en entrant dans le port.
Derrière la ville, s’écoule la cascade de Bæjarfoss qui est encore en partie gelée.
En continuant la route, près d’Hellisandur, on distingue une immense antenne qui s’élève dans le ciel, c’est la plus haute construction d’Islande, haute de 412m et édifiée en 1963, elle servait à l’origine pour la géolocalisation des navires, désormais elle est utilisée comme émetteur pour la radio islandaise.
Nous bifurquons sur la [579] qui serpente au milieu d’un immense champ de lave et permet après avoir passé la petite crique de Skarðvík, de rejoindre Öndverðarnes, l’extrême pointe de la péninsule.
Quelques sentiers balisés permettent de découvrir les environs.
Retour vers Stykkishólmur, où nous devons valider notre voucher auprès de la compagnie Seatours au moins trente minutes avant le départ.
Au passage nous nous arrêtons au pied de mont Helgafell pour rendre une petite visite de courtoisie à Guðrun Ósvífursdóttir, personnage principal célèbre pour sa beauté de la saga des gens du Val au Saumon, qui s’installa ici en 1008 dans l’ancienne demeure de Snorri Þorgrimsson dit Snorri Goði un célèbre chef Islandais. Elle devint la première nonne d’Islande et vécut ici recluse jusqu'à sa mort.
Nous déposerons une petite pierre sur sa tombe située dans un enclos, avant d’entamer l’ascension de la montagne sans nous retourner ni parler jusqu’aux ruines de l’ancien monastère. Là, face au soleil levant nous ferons nos trois vœux. Il n’y a plus qu’à espérer que nos cœurs soient purs.
En possession de nos billets, nous nous présentons dans la file d’attente.
Et c’est là que je me fais une grosse frayeur. Un voyant en forme de clé s’allume sur le tableau de bord. Une fois arrêté, je vérifie dans le manuel sa signification : nous sommes hors de portée du champ de la clé. (Pour démarrer le Vitara il n’a pas besoin d’introduire la clé dans le contact, il suffit de l’avoir dans sa poche à proximité). Je vérifie dans ma poche : pas de clé !!!!
Peut-être est-elle tombée lorsque je suis remonté en voiture. Je retourne sur le parking, pas de clé non plus, je vais demander au comptoir Seatours si quelqu’un l’aurait trouvé. Réponse négative.
Sans la clé, impossible de redémarrer le véhicule, et l’heure d’embarquement approche à grands pas. Je nous vois déjà bloqués à Stykkishólmur en attendant que l’agence de location nous fasse parvenir une autre clé.
Je retourne au véhicule la mine vraiment déconfite. Isa pendant ce temps finit de fouiller la voiture et finit par retrouver la clé qui avait glissé de ma poche et était partie se planquer au fond du coffre sous la valise.
Ouf, nous pouvons embarquer.
La traversée se déroule sans problème, la mer est très calme, contrairement à la journée d’hier où elle était assez agitée. Le ferry quitte bientôt le port et longe les petits îlots qui parsèment le Breiðafjörður.
Je pensais que le ferry marquait un arrêt à Flatey, mais il est resté au large. Peut-être à cette saison ne s'arrête-t-il que si il ya quelq'un à monter ou à descendre.
Après environ trois heures, nous arrivons dans les Vestirðir. Nous débarquons à Brjanslækur, ce n'est pas bien grand, quelques entrepôts, une ou deux maisons et une petite église.
Sur la berge, on distingue des algues fluorescentes.
Nous suivons la [62] jusqu’à la ferme de Bjarkarholt où nous devons passer la nuit.
Petit problème lorsque nous nous présentons, nous sommes accueillis par un monsieur un peu bourru qui n’est pas au courant de notre arrivée et qui nous précise qu’il ne s’occupe pas des hébergements.
C’est sa sœur et elle est partie à Reykjavik. Je lui fais voir le mail de confirmation et lui explique que nous n’avons nulle part où aller. Finalement, il nous dit qu’il va voir ce qu’il peut faire et revient un plus tard avec un jeu de clé. Il nous conduit dans un charmant petit bungalow avec cuisine et salon. Il va nous chercher des draps et des couettes et nous arrange la chambre.
Finalement, nous ne passerons pas la nuit dans la voiture !!!
Nous faisons connaissance avec ces prises électriques un peu bizarres que nous trouverons également dans d’autres hébergements dans les Vestfiðir. Heureusement nous trouvons un adaptateur dans un tiroir.
Nous ne manquons pas de faire un petit tour à la source de Krosslaug qui se trouve juste en contrebas de la ferme de l’autre côté de la route face à la mer.
La piscine aménagée étant remplie d’algues et n’incitant pas à la baignade, nous préférerons nous baigner dans le bassin naturel situé juste à côté.
Kilométrage du jour : 160km
LE SITE
RUBRIQUES
NOS VOYAGES
Retrouvez nous sur