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Voyage de 20 jours en Islande

Dimanche 12 juillet

De Hella au Landmannalaugar



Ce matin, le temps est couvert, et il tombe de temps à autre une petite pluie fine.


Après un petit déjeuner copieux (les crêpes en forme de fleur sont un délice) animé par notre hôte qui nous parle de l’Islande et des différentes choses à découvrir, nous prenons la direction du Landmannalaugar.


Avant de partir, je fais un petit point sur l’ouverture des pistes, la F208 sud-est toujours fermée.


Par sécurité, j’avais prévu de faire le plein du véhicule à Leirubakki, mais, la société qui exploitait la station a décidé de la fermer. Il faut donc aller soit à Selfoss soit à Hrauneyjar pour trouver du carburant.

Un coup d’œil sur la jauge et la consommation, apparemment nous devrions avoir assez d’essence pour continuer même dans l’hypothèse où la F208 ouvrirait.


Nous poursuivons donc vers la F225 que nous rejoignons bientôt.


Les premiers kilomètres un peu tristes traversent de grandes étendues de sables volcaniques de couleur noire recouverts de temps à autre d’une maigre végétation, puis bientôt la piste se fraye un chemin à travers des collines revêtues de mousses vertes et de quelques névés encore importants compte tenu de ce printemps tardif qui n’en finit pas.

Les sommets alentour jouent à cache-cache derrière les nuages.

Le temps couvert rend ce paysage un peu terne, seuls des massifs de silènes qui poussent le long de la piste viennent y apporter des notes de couleur rose.


Nous traversons sans problème les quelques gués qui jalonnent la piste, ceux-ci n’étant pas très profonds, il y a juste celui situé au croisement avec la piste qui mène vers Landmannahellir, qui nous fera hésiter, le passage ne nous apparaissant pas évident, il y a de nombreuses traces et je m’interroge sur laquelle suivre. Finalement un autre véhicule nous indiquera la bonne trajectoire.

Nous rejoignons finalement la F208 au niveau du lac de Frostastaðavatn.

La piste qui conduit près du cratère Ljótipollur est fermée.

Nous continuons sur la F208, puis bifurquons sur la F224 et arrivons en vue des montagnes de rhyolites multicolores qui entourent le site du Landmannalaugar.


Nous rejoignons le premier gué qui permet d’accéder au camping.

De nombreux véhicules sont stationnés sur le parking avant la rivière.

Je pars reconnaitre le passage à pied. Le gué semble assez profond, après examen, il me semble que le meilleur passage serait en longeant les cailloux sur la gauche.

La traversée d’un véhicule me conforte dans mon idée, car celui-ci s’engage dans la rivière en passant tout droit et est surpris par un trou assez profond au milieu.

Le passage par la gauche est effectivement moins remuant. Le second gué est plus facile.


Nous arrivons au camping et allons nous enregistrer auprès des gardiens.

Une nouvelle édition de la carte des chemins de randonnée est disponible, mais elle est moins détaillée que l'ancienne.

Le camping se divise en deux zones, une zone caillouteuse et une zone plus herbeuse, mais plus humide.

Les sanitaires sont assez spartiates, mais relativement bien entretenus.

Nous montons rapidement notre tente et, le ciel semblant vouloir se dégager, et le soleil commençant à faire une timide apparition, nous partons en direction du Bláhnúkur, dont le nom signifie Pic bleu.


Le sentier se dirige tout d’abord vers la gorge de Grænagill, au départ de celle-ci, nous laissons sur la droite le sentier qui s’y enfonce et poursuivons tout droit.

Nous franchissons au mieux un petit cours d’eau, puis nous élevons rapidement le long de la crête.

Plus nous nous élevons, plus nous découvrons cet ensemble de montagnes multicolores.


Au sommet, nous trouvons une table d’orientation qui permet de mettre des noms sur le magnifique panorama qui s’offre à nos yeux.

Nous entamons la descente par le flanc opposé, en se dirigeant vers la Brennisteinsalda

Nous laissons sur notre droite le sentier escarpé qui permet de rejoindre plus rapidement la vallée et poursuivons le chemin qui redescend plus modérément.

Arrivée à la rivière nous cherchons un passage nous permettant de la traverser sans trop nous mouiller les pieds.

Nous arrivons bientôt à une croisée de chemins, celui de droite nous ramène à notre point de départ en suivant la gorge de Grænagill, l’autre conduit à la coulée d’obsidienne et rejoint le chemin du Laugarvegur au niveau d’une zone de solfatares.

Après ce petit détour, nous revenons sur nos pas et suivons la gorge creusée dans une couche de roches vertes.

La balade aura duré environ 3 heures.


De retour au camping, après une bonne douche, nous irons bien sûr nous détendre dans les sources chaudes.

Avec le soir, la pluie refait son apparition.


Kilométrage du jour : 106km

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