Samedi 18 juillet
De Sólbrekka à Egilsstaðir
Ce matin, le plafond nuageux est encore bas.
Avant de poursuivre notre périple, je décide de prendre la piste étroite bordée de falaises desquelles s’écoulent de nombreuses cascades, qui conduit à l’extrémité de la pointe, aux phares de Dalatangi.
Le blanc, construit en 1895, est l’un des plus anciens d’Islande, le nouveau phare orange, fut construit en 1908.
A peine descendu du véhicule, je fais connaissance avec les habitantes de la pointe, une trentaine de sternes arctiques sont là à surveiller leurs oisillons, et elles me font vite savoir que je ne suis pas le bienvenu en piquant sur moi chacune leur tour m’obligeant à me réfugier à l’intérieur du véhicule, elles continueront même à tourner autour de celui-ci jusqu’à ce que le déplace un peu plus loin.
Après cette visite un peu précipitée, je retourne au chalet. Nous finissons de rassembler nos affaires et repartons vers notre nouvelle destination.
Alors que nous longeons le fjord, une masse noire attire notre attention, une baleine nage au bord du fjord.
Nous revenons vers la 92 que nous suivons à Egilsstaðir. Puis nous empruntons la 93 en direction de Seyðisfjörður.
La route traverse un immense plateau encore recouvert par la neige, le lac de Heiðarvatn est encore pris par les glaces.
Nous arrivons au site de Múlafoss, qui domine le fjord, et nous apercevons au loin la petite ville de Seyðisfjörður.
Après quelques lacets, nous faisons une halte à la cascade de Gufufoss, avant d’arriver au village.
Il y a beaucoup de monde, le camping est bondé, car aujourd’hui se termine le LungA Art Festival qui se déroule tous les ans à la mi-juillet et qui a pour but de sensibiliser les gens à l’art et à la culture à travers des expositions, des ateliers, des activités et des concerts.
Seyðisfjörður est un très joli village niché au pied des imposants monts Bjólfur et Strandartindur qui la privent de soleil une partie de l’année.
Il est constitué de nombreuses maisons en bois colorées datant du début du 20e siècle qui lui ont valu son surnom de ‘village norvégien », et on ne peut pas manquer sa célèbre petite église bleue (Bláa kirkjan) qui est un peu le symbole de la ville.
A la sortie du village, en direction de Skálanes, on peut découvrir une œuvre de l’artiste allemand Lukas Kühne appelée Tvísöngur, inspirée des traditions musicales islandaises. Il s’agit de cinq dômes en béton qui ont été conçus pour résonner chacun à une harmonie différente lorsque le vent s’engouffre dans les ouvertures.
Nous quittons Seyðisfjörður, les nuages se font plus présents, et c’est dans le brouillard que nous franchirons le col. La vue se dégagera lors de la descente vers Egilsstaðir.
Nous prenons la 94 qui traverse une large plaine marécageuse avant d’obliquer plein est vers les monts Dyrfjöll (La porte des montagnes). Nous retrouvons le brouillard dans la montée du col de Vatnsskarð.
Nous arrivons à Borgarfjörður-Eystri, encore appelée Bakkagerði, malgré l’horizon bouché, on arrive à distinguer les montagnes colorées qui surplombent la ville.
La ville qui a vu naitre Jóhannes Sveinsson Kjarval, célèbre peintre islandais ne présente que peu d’intérêt.
Au cœur du village, on peut admirer Lindarbakki, une vieille maison d’un rouge pimpant au toit recouvert d’herbe construite en 1899.
Un peu plus loin derrière le camping, s’élève Álfaborg, une petite colline qui abriterait selon la légende la reine des elfes.
Mais, le plus grand intérêt de la ville est le petit port d’Hafnarhólmi et son rocher qui abrite entre autres une importante colonie de macareux. Le site est aménagé, et permet d’observer de près ces joyeux clowns de mer.
Nous retournons ensuite sur Egilsstaðir où nous avons réservé une chambre à la guesthouse Birta.
L’hôte ne réside pas sur place, nous le joignons par interphone, il arrive quelques minutes plus tard.
La guesthouse possède un petit coin-cuisine. Le petit déjeuner est préparé à l’avance et déposé sur un plateau dans le réfrigérateur. Il est malgré tout assez complet.
Kilométrage du jour : 280 km
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