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Voyage de 20 jours en Islande

Dimanche 19 juillet

De Egilsstaðir à Dreki



Ce matin, le temps est couvert et il tombe quelques gouttes.


Nous partons pour deux jours dans les hautes terres, sans possibilité de ravitaillement en carburant, aussi, nous faisons le plein du véhicule ainsi que celui du jerrican acheté en prévision.


Nous suivons la rive droite du Lagarfljót, nous aurons beau écarquiller les yeux nous ne verrons pas encore cette fois-ci le monstre aquatique qui habite dans ses eaux.


Après avoir traversé Hallormsstaðaskógur, la plus grande forêt d’Islande, nous rejoignons la route 910, nous traversons le plateau de Fljótsdalheiði, qui est ce matin couvert d’une petite pellicule de neige fraiche.

La route est asphaltée jusqu’au barrage de Kárahnjúkar.


La traversée du barrage réserve une vue plongeante sur le canyon d’Hafrahvammagljúfur qui hélas est maintenant quasiment à sec.

Une fois le barrage franchi, nous poursuivons la route qui ne tarde pas à se transformer en piste chaotique.

Quelques kilomètres plus loin, nous prenons une petite piste, passons un petit gué et arrivons au parking de la source de Laugarvellir. Sur le parking, nous reconnaissons le véhicule du jeune couple toulousain que nous avions rencontré sur la piste du Laki.

Effectivement, nous les retrouvons en train de se baigner dans la source. C’est avec plaisir que nous nous retrouvons et nous passons un bon moment à discuter et à nous détendre.


Nous reprenons notre route, nous arrivons au croisement avec la piste qui conduit vers la ferme de Brú. Un troll veille sur la piste.

Nous prenons à gauche, nous franchissons deux petits gués suivis non loin d’un troisième avant de rejoindre le croisement avec la F905.


Nous poursuivons en direction de l’Askja, le paysage est toujours aussi désertique, de grandes étendues de cailloux gris, dominées au loin par quelques collines aussi ternes.

Deux nouveaux gués se présentent, un peu plus importants, mais sans difficulté.


Plus loin, le paysage change, il devient un peu plus accidenté, et la piste chemine en zigzaguant à travers les restes d’un champ de lave. Les roches sont beaucoup plus claires, le sol est recouvert de pierres ponces qui furent projetées en grandes quantités lors de l’éruption du Viti en 1875.


Nous arrivons bientôt à une rivière, il s’agit de la Kreppa, qui heureusement se franchit par un pont.

Nous croisons les pistes F903 et F902 qui conduisent au site de Kverkjöll, où la Jökulsá á Fjöllum prend sa source, au pied du glacier Vatnajökull dans des grottes sous-glaciaires.

La piste continue et nous franchissons la Jökulsá á Fjöllum également sur un pont.


Nous ne tardons pas à rejoindre la F88 qui permet de rejoindre la route N°1 un peu avant Mývatn.

Le refuge de Dreki n’est plus qu’à une dizaine de kilomètres. Quelques névés subsistent encore sur les sommets alentour.


Le temps est toujours couvert et le vent accentue l’impression de fraicheur. Nous nous inscrivons au camping et prenons l’option cuisine, je pense que ce soir, un peu de chaleur sera la bienvenue.

Une fois la tente montée à l’abri des bâtiments, nous décidons d’aller jusqu’au champ de lave de l’Holuhraun, théâtre de la dernière éruption.


La piste F910 est ouverte jusqu’au champ de lave, mais fermée au-delà.

Après une première partie un peu cahoteuse, la piste traverse au niveau du lac de Dyngjuvatn, une immense plaine couverte de pierres ponces.

Au-delà du lac, changement radical, les pierres ponces font place à une épaisse couche de cendre noire uniforme où seuls, deux sillons creusés par les véhicules qui nous ont précédés, nous montrent le chemin à suivre.

Au loin on distingue la coulée de lave qui fume.

Une trace part sur la gauche et nous conduit au front est de la coulée.


Un sentier a été récemment balisé et permet de partir à sa découverte. La jeune lave est très abrasive et très cassante. Cela fait une drôle d’impression d’être là où quelques mois plus tôt s’écoulaient des fleuves de lave en fusion. Tout autour le paysage est morne et gris, à part une petite zone de mousse verte qui subsiste le long de la rivière.


De retour au refuge, le temps se couvre de plus en plus et quelques flocons commencent à virevolter dans le vent.

Nous profitons longuement de la douce température du refuge, avant d’aller nous coucher.

La nuit promet d’être fraiche, nous allons pouvoir tester si nos duvets sont suffisamment épais.


Kilométrage du jour : 250 km

  

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