Mardi 21 juillet
De Skjöldólfsstaðir à Þórshöfn
A notre réveil le ciel est toujours chargé.
La nuit ne fut pas très réparatrice, les chambres étant assez mal insonorisées. De plus il n’y a qu’une seule douche pour 9 chambres. Heureusement, il y a celles des vestiaires de la piscine qui sont inoccupées à cette heure matinale.
Nous reprenons la route N°1 en direction d’Egilsstaðir, puis la 917 qui longe tout d’abord le delta glaciaire de l’Héraðssandur, avant de grimper en lacets serrés vers le col de Hellisheiði.
Un brouillard dense nous surprendra au tout début de la montée, si bien que nous passerons devant la piste qui permet de rejoindre les rochers de Þerribjörg sans la voir. De toute façon, vu le temps la balade était fortement compromise. Plus haut, quelques trouées dans le brouillard permettent d'entrevoir un peu le paysage.
La route redescend vers le fjord Vopnafjörður, dont la côte est bordée de falaises et de formations rocheuses qui se dressent au milieu de la mer.
Les eaux de ce fjord abritaient autrefois un dragon qui protégeait la région, mais aujourd’hui, celui-ci semble avoir disparu.
Ce dragon qui est l’emblème de Vopnafjörður, est l’un des quatre gardiens de l’Islande (Landvættir) qui figurent sur les armoiries du pays.
Vopnafjörður est également célèbre pour ses rivières à saumons comme la Selá et la Hofsá.
Nous poursuivons notre itinéraire en empruntant la 85 et faisons un petit détour vers Bakkafjörður.
Nous passons à proximité de Skeggjastaðir, où se trouve la plus ancienne église de l’est du pays.
La route longe la côte le long de laquelle gisent de nombreux troncs de bois apportés par la mer.
Nous arrivons à Þórshöfn,
Si autrefois, ce port fut très animé notamment durant l’âge d’or du hareng au début du 20e siècle, aujourd’hui, le village est très calme.
Nous installons notre tente au petit camping situé au centre du village.
Ensuite nous continuons notre route vers la péninsule de Langanes (La longue péninsule) qui est cette longue péninsule située au nord-est de l’Islande et dont la forme évoque un canard.
Autrefois la péninsule comptait de nombreux fermes et comptoirs de pêcheurs dont le plus important était Skalar, mais maintenant la péninsule est quasiment déserte et il ne subsiste du passé que quelques fermes abandonnées...
La route passe près de la ferme de Sauðanes à côté de laquelle se trouvent une petite église et un ancien presbytère transformé en musée depuis 1989.
Derrière la ferme, s’étend une zone protégée où nichent de nombreux oiseaux et au milieu de laquelle git l’épave d’un Douglas de L’US Air Force qui a raté son décollage de l’ancien aérodrome de Þórshöfn en juillet 1969.
Contrairement à l’autre épave du Sólheimasandur, celle-ci a conservé quelques couleurs.
La piste longe la côte parsemée elle aussi de nombreux troncs de bois flotté puis s’élève au-dessus des falaises de Skoruvíkurbjarg, d’où se détache le rocher Stóri-Karl qui abrite une des plus grandes colonies de fous de Bassan d’ Islande.
La piste se poursuit, puis se sépare en deux, une branche conduisant jusqu’au phare de Fontur à la pointe de la péninsule l’autre aux ruines du village de Skalar.
Il ne subsiste quasiment rien du village, quelques murets qui laissent deviner les anciennes constructions et quelques vieux équipements rouillés.
L’heure avançant et la piste étant peu roulante, nous ne poursuivons pas jusqu’au phare.
En revenant sur Þórshöfn , au niveau de Sauðanes, nous croisons les habitants de la ferme et nous leur demandons s’il est possible de pénétrer dans la zone protégée pour approcher de l’épave. Nous sommes autorisés à y aller à condition de prendre garde à un étalon assez nerveux qui est dans le pré où se trouve l’avion.
De retour à Þórshöfn , nous faisons un petit tour du village, devant l’école trônent quelques troncs flottés sculptés et peints.
Kilométrage du jour : 274 km
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