Mardi 31 mai
De Husafell à Stykkishólmur
Ce matin nous nous réveillons sous un ciel chargé.
La météo n’annonce pas de précipitations avant 16 heures, ce qui nous laisse un peu de temps devant nous.
Une partie de la piste 550 ainsi que la 551 étant ouvertes, nous décidons de monter jusqu’au front du glacier Langjökull.
Nous devrons nous arrêter un peu avant d’atteindre celui-ci, une congère obstruant encore la route sur une cinquantaine de mètres. Seuls les gros camions qui font les excursions sur le glacier peuvent la franchir. Nous finissons à pied. Un kilomètre plus loin, nous atteignons un petit groupe de cabanes, au-delà, les traces continuent vers le glacier.
En redescendant, nous croiserons 2 gros camions qui emmènent les gens visiter la grotte artificielle qui a été creusée dans le glacier.
Ensuite nous prenons la 578 jusqu’au site de Surtshellir.
Situé au cœur du champ de lave Hallmundarhraun qui s’est formé lors d’une forte éruption vers l'année 930, Surtshellir est la plus grande et la plus connue de toutes les grottes en Islande s’étendant sur près de 2km. Autrefois, elle aurait servi d’abri à une bande de hors la loi, on trouve d’ailleurs certains vestiges de présence humaine à l’intérieur de la grotte.
Elle possède plusieurs entrées, pas toutes forcément accessibles.
A quelques centaines de mètres, on trouve Stefanshellir, longue d’environ 1.5km.
Les différentes entrées de grottes sont identifiées sur un panneau au niveau du parking et les chemins d’accès sont balisés pour ne pas dégrader l’environnement fragile.
Nous faisons une petite incursion à l’intérieur de la grotte, pour une inspection plus approfondie, il est recommandé d’avoir un équipement adéquat et un bon éclairage.
Nous arrivons quand même à distinguer de belles roches rouges à l’intérieur du tube.
Par endroit, il y a encore quelques pénitents de glace.
Notre petite visite terminée, nous faisons un nouveau point météo, il semblerait que pour échapper à la pluie, il faille se diriger vers la péninsule de Snaefellsnes.
Nous nous arrêtons au passage jeter un œil aux cascades de Hraunfossar et Barnafoss. Là aussi, il y a pas mal de monde sur le parking.
Nous passons par Reykholt, avant de rejoindre la source de Deildartunguhver.
Le petit kiosque de vente de tomates est toujours là, par contre, le cours de la tomate a bien monté en deux ans.
Nous reprenons la route n°1 et filons sur Borgarnes.
Nous continuons par la 54 et bifurquons sur la piste qui mène aux colonnes de Gerðuberg. Nous poursuivons au-delà jusqu’à un parking situé près une barrière à moutons, où nous nous stationnons.
Un court chemin conduit à Rauðamelsölkelda, une source d’eau minérale gazeuse.
C’est bizarre de voir cette source avec ces bulles de gaz qui remontent. L’eau est claire, et je tente une dégustation, le goût, n’est pas très agréable, un peu métallique.
Un petit coup d’œil au passage à la source de Lanbrotalaug, mais il y a déjà deux véhicules, inutile de s’arrêter.
Nous prenons la 55 qui est bordée par de superbes collines de couleur rouge vif.
Plus loin, nous longeons le lac d’Oddastaðavatn. Une très belle route.
La pluie nous surprend alors que nous rejoignons la 54.
Plus nous nous dirigeons vers Stykkishólmur, plus le vent forcit.
Nous arrivons au camping de Stykkishólmur, la pluie a cessé, mais le vent est toujours présent. Nous nous hâtons de monter la tente en prenant garde à ce qu’elle ne s’envole pas.
Les sanitaires du camping sont neufs, mais les douches placées à l’extérieur sont exposées aux intempéries. Dommage.
Kilométrage du jour : 290km
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