Lundi 30 mai
De Drangsnes à Husafell
Ce matin le ciel est encore gris et le paysage voilé. La température reste fraiche.
Les prévisions météo annoncent une amélioration en cours de journée.
Nous partons donc à la découverte de cette côte du Strandir que nous n’avions pas pu faire lors de notre séjour de 2013, Einar, le propriétaire de l’hôtel Laugarholl, nous l’ayant déconseillé compte tenu du risque de rester bloquer par une tempête de neige qui était annoncée.
Au début, les sommets sont toujours encapuchonnés de nuages. Une fois passé le petit col avant Djúpavik, le ciel commence à se dégager.
Nous rejoignons la ville dominée par une imposante cascade.
Ce qui frappe le plus en arrivant, c’est cette usine complétement désaffectée qui servait autrefois à la transformation du hareng pour produire de l’huile ou de la farine, auprès de laquelle git une vieille épave.
Construite en 1934, l’usine a fonctionné à plein régime jusqu’en 1944 pour être finalement définitivement fermée en 1954. Elle était à l’époque le plus grand bâtiment en béton jamais construit en Islande.
Aujourd’hui, l’usine abrite une petite exposition retraçant l’âge d’or du hareng, mais elle était fermée lors de notre passage.
Mis à part l’hôtel, qui est l’ancien bâtiment où logeaient les femmes travaillant dans l’usine et qui a été rénové, le reste des maisons présente un aspect assez délabré.
La route 643, se poursuit, contournant plusieurs petits fjords, les sommets sont de plus en plus dégagés.
Après avoir passé Árnes, petit village abritant moins d’une centaine d’habitants mais qui s’enorgueillit de possèder deux églises, un ancienne et une moderne, fruit d’une discorde entre les différents habitants, la route rejoint Krosness et ses sources chaudes qui alimentent une piscine au bord de l’océan.
Malheureusement pour nous, celle-ci est en cours de réfection et nous ne pourrons pas nous y baigner.
Nous empruntons alors une piste qui permet de rejoindre la ferme de Munarðarnes proche de la pointe de Stekkjarnes à l’embouchure de l’Ingolfjörður.
Nous revenons sur nos pas, arrivé à Laugarholl, nous faisons un petit point météo pour décider de la suite du voyage. Nous envisagions éventuellement de continuer un peu dans les fjords de l’Ouest, mais les prévisions annoncent un retour de la pluie, idem sur la péninsule de Snaefellsnes. La région de Reykholt semble épargnée par le mauvais temps, nous décidons de nous diriger vers là.
Nous ne repassons pas par Drangsnes, préférant couper par la 643, pour rejoindre au plus tôt Holmavik, il nous reste encore pas mal de kilomètres à parcourir pour rejoindre Husafell notre prochaine étape.
De Holmavik, nous prenons la route 61 et rejoignons la 60, juste avant le Gilafjörður que l’on traverse par une longue digue.
Quelques kilomètres avant Buðardalur, nous bifurquons sur la route 589, pour aller faire un tour à la source de Guðrúnarlaug.
Cette source qui est mentionnée dans la saga des Gens du Val-au-Saumon, tient son nom de Guðrún Ósvífursdóttir , personnage de la saga qui finira sa vie à Helgafell près de Stykkishólmur.
La source qui avait été partiellement détruite par un glissement de terrain aux alentours des années 1870, a entièrement été rénovée et est de nouveau ouverte au public depuis 2009.
La route 60 rejoint la route n°1, nous passons à côté du cratère Grábrók qui s’est formé il y a environ 3000 ans.
Nous prenons ensuite les routes 50 et 518 pour rejoindre enfin Husafell où nous allons passer la nuit.
Le camping est en plein travaux de rénovation, mais reste ouvert.
Kilométrage du jour : 413km
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