Mardi 08 mars
La péninsule de Snæfellsnes
Ce matin au réveil, le ciel reste mitigé, mais comme la météo a annoncé du soleil nous décidons de prendre la direction la péninsule de Snæfellsnes
Nous prenons la route n°1 jusqu'à Borgarnes, pour raccourcir le temps de route nous passons par le tunnel de Hvalfjörður. Puis nous bifurquons sur la [54], mais plus nous montons vers le nord, plus le temps se voile, et c'est sous des averses de neige que nous passons à proximité du volcan Eldborg.
Il était prévu un arrêt baignade à la source chaude de Landbrotalaug, mais il n’y avait pas beaucoup de candidats pour se mettre en maillot de bain au milieu des rafales de vent et de neige. Il faut dire aussi que le thermomètre affiche alors plus d’une dizaine de degrés sous zéro. A défaut, nous nous contenterons donc d'un détour à la source d’Ölkelda. qui est une source d'eau minérale qui aurait les vertus de prolonger la vie de ceux qui la boivent. Mais son goût un peu particulier n'incite guère à une cure prolongée.
Nous poursuivons notre chemin jusqu'à la ferme d’Ytri Tunga où nous nous arrêtons. Nous nous rendons sur la plage dans l'espoir d'apercevoir les phoques qui sont sensés y résider. Il y en effectivement deux qui nagent dans la crique, mais ils restent assez éloignés.
Nous quittons la [54] pour prendre la [574] qui fait le tour de la péninsule.
Nous faisons un détour jusqu'à la petite église de Búðir toute habillée de bois noir, isolée au milieu d'un champ de lave.
Nous poursuivons et essayons de gagner à pied la faille de Rauðfeldargjá, une gorge étroite creusée par la rivière Sleggjubeina dans la partie est du mont Botnsfjall. Mais elle restera inaccessible, la hauteur de neige étant trop importante sur la dernière partie du chemin.
Nouvel arrêt au port d'Arnarstapi entouré de falaises habitées par des cormorans, à l'entrée du village on peut voir une immense statue de pierre de Ragnar Kjartansson qui représente Barður Snæfellsás, personnage légendaire d'une ancienne saga, mi-humain mi-ogre et dont la péninsule tire son nom.
Selon la légende il vit toujours sur le Snæfellsjökull et protège la région.
Un peu peu plus loin, on accède au port d'Hellnar où seul le toit rouge de la petite église vient donner une touche de couleur à ce paysage en noir et blanc. Un sentier côtier permet de rejoindre les deux ports.
En poursuivant la route, on aperçoit les deux rochers de Lóndrangar surnommés Kristnidrangur et Heiðnidrangur (le pilier chrétien et le pilier païen), une petite piste mène au phare de Malarrif assailli par les vagues.
De temps à autre le sommet du Snæfells apparaît à travers les brumes.
Nous finirons notre périple à la plage de Djúpalón jonchée des restes de l'épave du chalutier anglais l'Epine qui s'est échoué le 13 mars 1948.
Là aussi nous resterons un bon moment à contempler le spectacle des vagues qui viennent s’éclater sur les rochers.
Brusquement, le voile de nuages se déchire et le soleil vient nous illuminer, découvrant alors les sommets alentour et en particulier le maître des lieux.
Mais, le temps passe et il nous faut déjà penser au retour.
Malgré tout, nous prenons le temps de nous arrêter de nouveau à Ytri Tunga, et à notre grand bonheur, la mer est basse et une petite colonie de phoque se prélasse sur les rochers non loin de la plage.
Tout le chemin du retour se fera sous un soleil éblouissant découvrant les sommets qui se dissimulaient derrière les nuages du matin
Kilométrage du jour : 508 kms
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