Mercredi 15 juillet
De Kirkbæjarklaustur à Skyrhúsid
Ce matin, pour changer un peu, le temps semble s’améliorer, et c’est avec plaisir que nous prenons notre petit déjeuner sous un soleil certes un peu timide, mais néanmoins présent.
Une fois le campement plié, nous allons admirer Systrafoss (La cascade des nonnes) puis nous prenons la route N°1 en direction de l’est.
Après quelques kilomètres, la cascade de Foss á Siðu se profile et nous marquons une halte au site de Dverghamrar (La falaise des nains) un ensemble d’orgues basaltiques qui selon la légende abriterait des elfes.
Puis la route passe à proximité de Núpsstaður ou l’on peut admirer une des six églises en tourbe d’Islande.
J’avais dans l’idée d’aller visiter l’intérieur, celle-ci étant fermée lors de notre précédent passage en 2009, mais cette fois l’accès même au site est interdit. Le nouveau propriétaire a installé un portail et apposé une pancarte interdisant l’accès.
Nous rejoignons le parc de Skaftafell, le nombre de places parking à bien augmenté depuis notre dernière visite, et il y a beaucoup de monde sur le chemin de Svartifoss.
Les nuages commencent à gagner du terrain et masquent les sommets.
Nous décidons de suivre le sentier facile qui mène au front du glacier où quelques icebergs flottent sur le lac.
En repartant, nous faisons également un arrêt au Svínafellsjökull, j’ai l’impression qu’il a pas mal reculé ces dernières années.
Un peu plus loin, nous nous arrêtons à Sandfell, où se trouvaient autrefois un hameau et une église. Il ne reste plus rien des constructions, juste le cimetière et un arbre isolé. Ce site est mentionné dans le Landnámabók, le livre de la colonisation, car la première ferme y fut construite à cette époque par Þorgerður, veuve de Ásbjörn Heyangur-Bjarnson qui avait péri en mer en faisant route vers l'Islande.
Nous arrivons enfin au point d’orgue cette journée, je parle bien sûr du Fjallsárlon et du Jôkulsárlon.
Ces deux sites sont toujours aussi magiques et on ne se lasse pas de parcourir les berges des lagons pour partir à la découverte des icebergs aux formes variées.
Le premier est toujours aussi tranquille, nous n’y rencontrerons qu’un autre couple.
Par contre, le Jökulárlon est beaucoup plus fréquenté. Il y a pas mal de monde, mais il suffit de remonter vers le front du glacier pour être plus tranquille.
Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, mais au moins il ne pleut pas. Un bécasseau maubèche nous accompagnera une bonne partie de notre balade le long des berges du Jôkullsárlon, par contre nous n’aurons pas le plaisir de voir des phoques.
Nous rejoignons ensuite la guesthouse Skyrhúsid où nous devons passer la nuit. Celle-ci est toute proche du centre culturel Þórbergur avec sa façade caractéristique qui évoque une bibliothèque, ce centre est consacré à l’écrivain Þórbergur Þórðarson qui a grandi ici à la ferme Hali.
A la guesthouse, nous sommes accueillis par une jeune fille qui parle un peu français. Il n’y a pas de cuisine de mise à disposition, mais un petit coin où il est possible de faire chauffer de l’eau et de réchauffer des aliments au micro-onde. Le petit plus, un café ou un thé est offert, ainsi qu’un pot de skyr.
Kilométrage du jour : 157 km
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